Les peintures actuellement utilisées pour protéger la coque des bateaux (peinture antifouling) sont principalement à base de métaux (cuivre, étain) et sont en conséquence nocives pour l’environnement marin. Pourtant il reste important que les algues ne s’accumulent pas sur les bateaux (le « biofouling » ou encrassement biologique), pour éviter par exemple une surconsommation de carburant.
Le laboratoire de l’UBS travaille sur la réticulation du chitosane, un composé qui provient notamment des carapaces de crevettes, pour créer des peintures moins polluantes mais efficaces en milieu marin.
Dans le cadre d’un projet en collaboration avec la maison de la mer, les internes ont donc pu observer les méthodes scientifiques pour trouver une solution efficace (et moins polluante) au problème de l’encrassement biologique sur les coques de bateau.
Le processus d’expérimentation ne se limite pas au laboratoire. Les internes ont pu évaluer l’efficacité des tests avec les échantillons de peinture au port de Kernevel.